REBIRTH, RESPIRATION CONSCIENTE, CHAMANIQUE OU HOLOTROPIQUE
Ces termes désignent globalement la même technique, selon leurs initiateurs dans les années 70 ( Leonard Orr, Stan Grof…), date à laquelle j’ai commencé moi-même les pratiquer soit en séances individuelles, soit en groupe.
A cela s’est ajouté par la suite une formation de 3 ans en olfactothérapie puis diverses initiations aux plantes sacrées dans une démarche chamanique.
C’est une synthèse de ces diverses pratiques que je propose aux personnes que j’accompagne en utilisant aussi bien mes propres mélanges d’huiles essentielles que des instruments de musique chamaniques (tambours, hochets,…)
L’accompagnement vocal fait aussi partie du processus.
Nous respirons l’énergie autant que l’air.
Voilà une des clés de la Respiration Consciente. Lorsque nous avons expérimenté l’espace énergétique de notre corps à travers la respiration, notre vie se transforme. Elle devient une réelle inspiration de l’instant. Tout ce que nous faisons, ressentons, exprimons, est le fruit de cette inspiration. Cela signifie que nous n’agissons plus de façon mécanique, compulsive ou inconsciente.
Inspirer l’énergie autant que l’air, c’est reconnaître notre dimension globale en tant qu’être. Quelles que soient nos croyances, c’est une façon de vivre au-delà de la simple relation matérielle. Sans même aborder le domaine de la spiritualité, nous expérimentons, par cette expérience du souffle, les dimensions subtiles de notre être. Nous en prenons conscience, plus profondément, de façon cellulaire. Nous habitons alors ces dimensions subtiles de notre être.
Lorsque nous respirons l’énergie autant que l’air, nous ne dissocions plus le monde matériel du monde spirituel. Nous nous plaçons d’un point de vue qui se situe au-delà de la dualité. C’est exactement l’espace dans lequel nous nous abandonnons complètement, nous lâchons prise. Seule la conscience demeure. La confiance est le guide, et le souffle, ce qui nous maintient en contact avec notre corps.
Lorsque nous ne savons pas respirer, ou bien que nous respirons mécaniquement, notre organisme est davantage en état de survie. Lorsque nous inspirons consciemment, nous disons OUI à la vie.
Personne d’autre ne peut faire cela à votre place. Aucune autre thérapie, aucun magnétiseur, aucune substance, ne peut remplacer cela. A chaque inspiration, le maître, c’est votre libre arbitre. Avec votre coopération ou contre votre nature même, la respiration s’effectue. En respirant consciemment, vous renforcez les espaces conscients en vous, vous donnez à votre subconscient le carburant dont il a besoin pour intégrer les énergies en suspens. En respirant consciemment vous dites oui à tout ce qui ne demande qu’à vivre et à s’expanser en vous.
Que signifie « connecter » sa respiration ?
Connecter sa respiration, c’est respirer sans faire de pause entre l’inspir et l’expir, ainsi qu’entre l’expir et l’inspir. Nous respirons alors dans un rythme continu et circulaire.
L’absence de ces pauses dans la respiration fait toute la différence avec la respiration habituelle, car ainsi peut se produire le lâcher-prise nécessaire à l’accomplissement du cycle d’énergie. La respiration se génère alors d’elle-même, elle s’effectue toute seule, dans un mouvement sans fin.
Il est écrit dans les Veda ce qui suit :
« La respiration circulaire amène à l’éternité ».
La qualité de la connexion est essentielle. Si elle est correctement pratiquée, la respiration connectée favorise la libération de mémoires et leur intégration.
Elle efface progressivement la pulsion de mort et renforce la conscience cosmique.
Elle guérit le corps, le cœur, l’esprit et l’âme.
Sur le plan énergétique, il est très important de pouvoir respirer avec plaisir.
Ressentir le plaisir de l’inspir,
c’est dire oui à la vie de façon naturelle et spontanée.
Ressentir le plaisir de l’expir,
c’est s’abandonner à la détente.
En fait, une respiration ouverte, telle que nous pouvons l’observer en fin de séance, et aussi chez les petits enfants, se situe entre le bas de l’abdomen et le haut du thorax. Elle est alors complète, souple et libre.
Nous expérimentons alors une profonde confiance dans cette nouvelle respiration. Nous retrouvons la confiance originelle que nous connaissions in utero, en y intégrant l’élément qui fait la différence: notre respiration. Nous expérimentons alors simultanément la confiance et l’indépendance.
Ce rythme respiratoire est ample, puissant, profond, mais doux. La respiration se fait par la bouche, ce qui favorise le contact avec les émotions, car la respiration nasale utilisée dans le yoga favorise plutôt le mental.
L’acte de respirer est légèrement poussé à l’inspir mais totalement relâché à l’expir, ce qui accentue le lâcher-prise.
Dans la pratique de la Respiration Consciente, la personne est allongée.
Ainsi, l’énergie générée par la respiration n’est pas dépensée sur le moment par un exercice physique. Cette énergie va directement « nourrir » les mémoires qui ont besoin de ce carburant pour se libérer et s’intégrer. Ce processus ne peut s’enclencher réellement que si le fameux rythme respiratoire se produit.
Le moment de la naissance est le moment de la première inspiration. C’est à ce moment précis que nous avons appris à respirer. C’est la première expérience, en tant qu’être autonome, de la vie aérienne. La première inspiration est le moment où les poumons s’ouvrent pour laisser entrer l’air et cette première sensation est douloureuse. En effet, l’air ambiant provoque une sensation de brûlure.
Même lorsque la naissance est douce, cette sensation est intense.
Ce processus énergétique semble effectivement suivre un « cycle d’énergie ».
C’est comme s’il existait naturellement dans ce processus les 4 étapes d’un voyage, avec son début, son développement et son achèvement.
Ce parcours s’effectue du bas vers le haut, en partant du 1er chakra jusqu’au chakra coronal.
La 1ère phase commence par une montée en puissance progressive grâce à des rythmes chamaniques qui vous emmènent peu à peu dans un état de suroxygénation où le cerveau droit intuitif prend alors le pas sur le cerveau gauche rationnel, provoquant la remontée de bulles de l’inconscient et parfois des visions et des états modifiés.
Le rythme respiratoire va peu à peu s’accélérer et s’amplifier en prenant plus d’air, la bouche ouverte et les mâchoires bien détendues. Au bout d’un moment il deviendra automatique et on devra alors faire confiance à la sagesse du corps qui n’apportera à la conscience que ce qu’elle est capable de gérer dans l’instant.
Cela peut être l’occasion d’une libération cathartique au niveau des 2 premiers chakras.
Dans la 2ème phase “épique”, la libération des émotions et des blocages de la 1ère phase a permis l’émergence de nouvelles ressources intérieures qui favorisent l’affirmation de sa véritable personnalité et l’acquisition d’une nouvelle puissance intérieure. La musique épique encourage ce processus qui amène la respiration dans le 3ème chakra (hara)
Dans la 3ème phase lyrique, des images et des émotions surgissent alors, accompagnées par une musique émouvante qui touche le coeur…
Qu’elles soient joyeuses ou douloureuses, ces émotions vont pouvoir être transmutées par leur acceptation complète et par le souffle grâce au mantra magique : « J’accepte, je respire, je traverse ».
Respirer consciemment jusqu’à la libération du souffle.
La 4ème phase dite « Océanique » se traduit par un arrêt naturel de la respiration circulaire et une forme d’apnée où la personne peut ressentir l’impression de flotter dans la mer ou dans l’espace avec un profond sentiment de bien-être, parfois d’extase.
La Respiration Consciente ouvre à l’espace de méditation, à l’éveil de la conscience, en permettant la libération des énergies et leur transmutation.
Une séance de Rebirth doit toujours laisser la personne dans un état de calme, de sérénité. Il se peut que la personne se sente momentanément un peu « flottante », ou « comme dans du coton ». Ces états ne sont que passagers, et la personne retrouve toute sa disponibilité dans l’heure qui suit, ou tout au plus dans la journée restante.
Le rôle de l’Olfactothérapie:
L’Olfactothérapie se distingue de l’Aromathérapie (action biochimique et physique sur l’organisme) et de l’Aromachologie (action psychologique des odeurs). Elle a été élaborée par Gilles Fournil et concerne l’action vibratoire, énergétique et spirituelle des substances odorantes.
C’est une démarche qui associe les huiles essentielles aux différents centres d’énergie du corps humain afin de contribuer à un travail de psychothérapie avec les odeurs. Le parfum peut ainsi s’utiliser pour soigner des troubles émotionnels de son passé. Il peut aussi permettre l’ouverture des sens et des émotions afin de favoriser le développement personnel.
Avec un accompagnement précis, l’odeur nous emporte dans l’inconscient. La facilité déconcertante avec laquelle une odeur nous ramène illico dans les émotions du passé s’explique par la particularité unique du trajet neuronal de l’odorat: le seul sens à nous relier directement à nos émotions sans passer par le mental!
Les associations libres, générées par l’odeur vont petit à petit mettre à jour un bonheur ou un trauma passés: cause de l’amour ou du dégoût de l’odeur. Une grille de lecture particulière des odeurs permet de les ‘’apprivoiser’’. La joie ou la souffrance réveillée par la confrontation à un archétype est alors exprimée et traitée avec Sens.
Le message vibratoire de l’huile associé à des manœuvres et respirations particulières rend possible l’apprivoisement d’une odeur répulsive, c’est à dire une modification positive de l’appréciation d’une odeur.
L’approche chamanique
Les odeurs font appel au cerveau limbique qui est différent du cerveau mental, qui est plus direct. Cela se rapproche de la démarche chamanique, qui tente de faire émerger l’âme de l’être en échappant à la mainmise intellectuelle.
Les parfums permettent donc d’opérer une sorte de magie qui nous ramène à la dimension sacrée de leurs premiers usages.
C’est dans cette perspective que j’ai été amené à travailler avec les tribus Shipibos d’Amazonie péruvienne dont les guérisseurs se nomment «Perfumeros» précisément parce qu’ils utilisent les parfums pour guérir.
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Cela consiste pour ce chaman à souffler sur la partie malade un parfum dont il aura préalablement rempli sa bouche, cela avec une intention bien particulière, le parfum n’étant que le véhicule de cette intention.
J’ai découvert à leur contact et dans la pratique de cérémonies utilisant des plantes sacrées, un certain nombre de végétaux odorants ayant de réelles propriétés magiques dont nous leur avons appris à extraire les huiles essentielles. Parmi elles le Piri-Piri, véritable philtre d’amour, que j’utilise dans mes compositions.
J’ai également collaboré avec le chaman amérindien Aigle Bleu pour la réalisation d’encens liquides sur le thème des 5 éléments, destinés à ré-harmoniser nos corps subtils.
J’ai moi-même pu expérimenter le pouvoir des parfums lors de transes chamaniques, combinés avec l’action des chants sacrés et des tambours.